Destination Japon

Samedi 9 Avril 2016, 20h30

Salle Cortot – 78 rue Cardinet, Paris 17

Kenji TSUTSUMI

Kenji Tsutsumi, maître Ikebana

Naomi Sato

Naomi Sato, virtuose Shô

Naomi Sato, virtuose Shô
Kenji Tsutsumi, maître Ikebana
Primor Sluchin, harpe
Mihi Kim, flûte
Naaman Sluchin, violon et alto


Une soirée unique avec, pour la première fois à Paris, Naomi Sato – l’une des plus grandes joueuses de shô (orgue à bouche japonais) actuelles – qui présentera cet instrument céleste.

Kenji Tsutsumi, maître Ikebana (cérémonie des fleurs) créera, en dialogue avec la musique, des bouquets qui fêteront lees saisons et la nature selon la tradition.

Programme

Airs et Cérémonie traditionnels japonais

Debussy et l’orientalisme

Claude Debussy, Sonate pour flûte, alto et harpe (centenaire)
Jean-Philippe Rameau, Concert n5
Hiromichi Kitazume, Création mondiale

Princesses et Impératrices au pays du Soleil Levant

Camille Saint-Saëns, La Princesse jaune (ouverture)
Maurice Ravel, Laideronette, impératrice des Pagodes
Joe Hisaishi, Extrait de la bande son de Princesse Mononoke

Quelques mots sur le programme

Dans la première partie, Naomi Sato, l’une des plus grandes joueuses de Shô actuelles, présentera pour sa première fois sur la scène parisienne cet instrument céleste, utilisé dans la musique Gagaku japonaise traditionnelle (la plus ancienne musique de cour au Japon). Le shô se présente comme une sorte d’orgue à bouche construit en bambou ou en ébène. A la fois mélodique et harmonique, c’est un instrument aux sonorités lancinantes, mais aux fortes contraintes : son registre est d’environ quinze notes, il est accordé selon le principe de Pythagore et doit être chauffé à cinquante degrés avant d’être joué.

En dialogue avec la musique, Kenji Tutsumi, Maître d’Ikebana (cérémonie des fleurs), créera sur scène des bouquets dans plusieurs styles qui fêteront les saisons et la nature. Vieux de plus de 600 ans, cet art floral japonais, aussi appelé le kadô, (le chemin des fleurs) obéit à nombreuses règles et de facto d’une grande difficulté.

La seconde partie fêtera les 100 ans de la création de la Sonate pour flûte, alto et harpe de Claude Debussy, qui n’a jamais caché son admiration pour l’art japonais, en combinant des sonorités, les textures, les rythmes et les modes.

Enfin, la musique traditionnelle et occidentale se retrouveront avec une création mondiale : au shô se joindront la harpe et l’alto pour une oeuvre commandée par EMuNa au compositeur japonais Hiromichi Kitazume, diplômé du conservatoire de Tokyo et du CNSM de Paris, lui-même dans les mouvances parallèles de la musique japonaise traditionnelle et la musique électronique occidentale.

EmuNa propose un tourbillon de nouvelles sonorités, de formes de musique exotiques et envoûtantes, avec des artistes d’exception.

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